Je propose de considérer cela comme une forme de nouvel international. Une nouvelle solidarité. Pour l’instant, elle reste secrète, c’est pourquoi je propose de l’appeler l’Internationale des Ombres. L’image de l’ombre est ici essentielle : elle représente quelque chose de fluide, ancré dans l’espace virtuel, mais aussi proche de la mort. Souvent, j’ai l’impression de vivre comme si j’étais déjà après la mort. Avec les autres ombres on se trouve dans un regime de realité très bizarre. C’est la metaphore pour l’emmigration, l exil, mais aussi pour la vie dans la catastrophe. Et je parle de la catastrophe globale, j inclus le genocide de Gaza et tout les autres formes d’oppression.